SÉLECTION OFFICIELLE – APPEL À FILMS 2021


UNE PROGRAMMATION DE 45mn

Billions

de Christopher Lohr / 2017 / États-Unis / 1mn31

Film musical et survolté sur ce qui semble être le mot préféré de Donald Trump. Il représente à la fois sa philosophie de vie, ses aspirations profondes, et son projet politique. À moins que ce ne soit le seul qu’il connaisse, ce qui n’est pas à exclure…


BOOKANIMA: Tai Chi

de Shon Kim / 2021 / Corée du Sud / 5mn00

Œuvre conceptuelle construite à partir des images fixes d’un livre de Taï Chi et animée de façon à rendre hommage à la chronophotographie chère à Eadweard Muybridge et Étienne-Jules Marey. Une expérience hautement méditative, au diapason de la discipline à laquelle ce film redonne vie.


Concatenation

de Donato Sansone / 2020 / Italie / 1mn00

L’opinion commune aurait tendance à se représenter la trajectoire d’un projectile comme quelque chose de relativement rectiligne. Or, rarement un film ne s’est autant évertué à prouver le contraire, à travers un collage d’images et de sons proposant un détour aussi explosif qu’ingénieux.


Mindless Crowd

de Jacob Kliesch / 2019 / Allemagne / 4mn35

La perception que l’on peut avoir des choses dépend souvent de la perspective à travers laquelle on les observe. Celle de ce film est résolument aérienne, et permet, à partir d’un discours du philosophe américain Alan Watts datant des années 1960, de prendre de la hauteur sur l’expérience globale vécue par les habitants de la planète Terre.


Les Antilopes

de Maxime Martinot / 2020 / France / 8mn14

Le film commence par illustrer, à partir de prises de vues montrant des antilopes traquées par des drones, un texte de Marguerite Duras racontant le destin singulier d’un millier de ces animaux qui se sont jetés dans la mer. Quand le spectateur prend conscience qu’aujourd’hui, il est lui-même pisté de la sorte par les autorités au pouvoir, l’histoire de ces antilopes prend alors un tout autre sens…


Bright Night : Visions in Black & White

de Zach Prewitt / 2015 / États-Unis / 5mn45

Depuis toujours, le cinéma naît de la fusion quasi-alchimique entre la lumière du projecteur et la pellicule en mouvement qu’elle traverse pour se retrouver sur le grand écran. Tout un pan de cet Art a été réalisé en noir et blanc, et Bright Night nous le rappelle avec une rare élégance.


Doc Dreams

de John S. Santo / 2020 / États-Unis / 4mn28

Doc Wednesday est un chat. Lorsqu’il s’endort, il rejoint son propre monde intérieur, un lieu étrange, impalpable, et peuplé de visions déconcertantes. On aurait pu croire que l’imaginaire d’un félin d’appartement serait quelque peu limité. Grâce aux trouvailles présentées dans ce film, il paraît évident qu’il n’en est rien !


Anthropo(s)cène

de Gildas Billet / 2021 / France / 7mn49

La relation d’amour-haine entre l’être humain et sa planète, à travers ce qu’Hollywood a fait de plus sombre et désespéré. Cela n’est pas si étonnant en gardant à l’esprit que le terme désigne l’ère géologique dont nous sommes tous partie intégrante.


Musicless – Journey / Separate Ways

de Mario Wienerroither / 2019 / Autriche / 1mn18

« Sans musique, la vie serait pour moi une erreur », disait Nietzche. Nous n’irons pas jusqu’à dire que ce court-métrage est une illustration de cette citation, mais ça y ressemble fortement, pour un résultat des plus hilarants ! 


Singin’in the rainy movies

de Antonio Maria Da Silva / 2016 / France / 5mn36

La pluie est un phénomène autant naturel que cinématographique. Ici, le déluge permet, par le montage, de réunir du beau monde pour entonner une chanson et faire exploser les limites du cadre et du plan.


Un Jour J’ai Fait Un Rêve Trop Bizarre 30/30

de Juan Loaiza / 2021 / France / 0mn36

Une fable onirique aussi joyeusement absurde que dénuée de logique. Car une fois que l’on est débarrassé de cette convention, reste le plaisir procuré par la liberté des associations proposées par ce Mashup.