Purées divines (52 min en tout)
Une programmation variée qui cherche à montrer comment différents aspects du mashup ont pu s’approprier l’imagerie (autant que l’imaginaire) du cinéma dit érotique pour la subvertir, la moquer, l’altérer, la transcender ou l’éxalter. Le cinéma érotique est un réservoir d’images aussi populaire que méprisé, forcément ambigu car on ne sait jamais vraiment s’il fut l’expression d’une libération véritable des mœurs et de la sexualité, ou une retorse tentative mercantile d’aliénation des masses qui n’a contribué qu’à manufacturer et appauvrir l’imaginaire pourtant puissant du sexe et du désir.