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Au début des années 90, Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo commencent à assembler grâce à leur ordinateur des bouts de musiques pris à d’autres depuis leur petit appartement francilien. Ils deviendront mondialement connu sous le nom de Daft Punk, fer de lance du mouvement musical qu’on a appelé la French Touch. Aujourd’hui, la même chose est en train de se passer dans les images animées. Si le terme mashup nous vient des Etats-Unis, les mashupeurs français n’ont rien à envier à leurs homologues transatlantiques. Car le mashup est un cinema povera – la créativité y compte infiniment plus que les moyens financiers – qui se construit sur une profonde cinéphilie. Voici donc une sélection de films de cinéastes mashupeurs français qui comptent aujourd’hui.
UNE PROGRAMMATION D’1H35 de films
Scarlett Johansson, une expérimentation hommageuse de Johanna Vaude (7’)
Master of suspens, une fiction clair-obscur de Fabrice Mathieu (9’50)
Fig.4, un ballet visuel et carné d’Augustin Gimel (5’20)
Hell’s Club, une fiction spatio-temporelle d’Antonio Maria Da Silva (9’40)
ENTRACTE
Le Dispositif 47, un OFNI de Pacôme Thiellement et Thomas Berthay (19’)
Amélie Poulain, un renversé de bande-annonce de Vinza (1’25)
The Black Track, un sampling musico-cisuel de Guillaume Delaperrière (3’20)
Munchsferatu, une fiction rouge et noir au casting 5 étoiles de Julien Lahmi (17’)