Nous les apprécions, le grand cinéma des catastrophes naturelles, les arts visuels aux couleurs d’apocalypse… Des images qui, avec le filtre de la dystopie, illustrent un monde rendu invivable en raison de nos négligences environnementales. Si, durant cette pandémie, grand nombre de films traitant d’épidémies ont eu le vent en poupe, la création mashup s’en est aussi trouvée particulièrement prolifique ! Cette programmation, « Mash moi ça vert », témoigne de cette effervescence créative, autant que du lien entre Covid-19, dérèglement climatique et désastres écologiques. Quand l’ironie, dans certains films mashup, souligne la nature excessive de nos réactions en temps de crise virale, la gravité, dans d’autres, montre comment les enjeux environnementaux ont pu être largement minimisés. Entre démonstration d’une nature qui reprend ses droits et “recyclage” d’œuvres cinématographiques, la réalisation mashup questionne nos responsabilités.
UNE PROGRAMMATION DE 44 mn
Evil Leagued’Antonio Maria Da Silva pour Greenpeace / 2017 / France / 1mn28
Qui sont les vrais vilains capables d’anéantir la planète ?
Vous êtes icide Natacha Seweryn et Benoit Forgeard / 2020 / France / 3mn24
L’art de poétiser, en chanson, la traçabilité aussi permanente qu’anxiogène de Google Earth.
Ce sont des mots bleu-verts que nous devrions susurrer à notre reine mère, la Terre. Une vision fantasmagorique de la « splendeur » du virus pandémique.