MADE IN MASH USA

Le terme même de “mashup” est américain et il veut littéralement dire “mise en purée”. Le cinéma mashup broie l’existant pour reconstruire différemment. Il est l’art du collage et du sampling des images. Si les collages en art plastique sont nés en France (Picasso et Braque), les Etats-Unis ont une longue tradition du COPIER + COLLER + TRANSFORMER en art avec notamment dans les années 60 le “Cut-up” en littérature (William S. Burroughs) et le Found Footage bien connu dans le milieu du cinéma expérimental. Le mashup est l’avatar numérique de ce cinéma de réemploi. De nombreux artistes cinéastes vidéastes américains y excellent. Ils s’amusent avec la culture de leur pays pour nous en donner des condensés ou pour mieux la détourner et provoquer des mariages insolites. Et comme la culture pop américaine est très populaire en France aussi, certains mashupeurs français qui s’y sont frottés complètent ce petit tour d’horizon.

Une programmation de 50mn

Les dessous du Pop, compilation visuelle de Julien Lahmi (3’20) France
The Was, Soda Jerk (13’40) USA
Tous les coups de Jason Statham, Supercut percutant d’Andy Schneider et Jonathan Britnell (4’40) USA
Rain and Fever, Glitch art de Raphaël Minnesota (2’20) France
Once upon a Shootout, un concentré de cow-boys d’Andrew Kozlowsky (4’50) USA
Landmark Ensemble, un clip architecturo-musical de Grant Woolard (1’40) USA
Hell’s Club, Fiction de Antonio Maria Da Silva (9’40) France
Premiers et derniers plans, un mashup scanner de Jacob T. Swinney (5’25) USA
Making a simpsons murderer, un détournement de Mike Schuster (2’25) USA
Mario Kart Fury Road, un  mariage insolite de Kris Sundberg (2’20) USA
Breaking Bad Remix, Clip sampling de Chris Lohr (2’30) USA