Il est difficile de classer les films dans des genres bien définis. Car les films sont riches et relèvent bien souvent de plusieurs catégories ou genres.
Les films de gangsters abordent des questions ordinaires qui sont les nôtres, des questions qui portent sur la possibilité de réussir et de surmonter l’injustice sociale dans ce nouveau contexte d’existence, sur la manière dont il affecte les cadres de vie et les valeurs morales. À l’écran, la figure du gangster et de ses fantasmes, son mode de vie ont toujours fait vibrer l’honnête citoyen qui peut y projeter ses propres pulsions.
Pourquoi les personnages de gangsters portés à l’écran par le cinéma sont-ils si séduisants, sympathiques ou fascinants ?
À quoi reconnaît-on un film de gangsters et plus encore, qu’est-ce qui rend le gangster identifiable ? Cette programmation ose quelques réponses avec humour … ou sans !
Une ombre raconte sa vie avec son « Portant », ce double de chair et de sang, qu’elle décide un jour d’éliminer… Ce travail de montage et de recherche d’archives regroupe des plans d’une cinquantaine de films, dans lesquels des ombres sont présentes.
Détournement d’une scène du film « Seven » de David Fincher avec Brad Pitt, Morgan Freeman et Kevin Spacey.
Over & Over de Michael Fleming/ 2015 / États-Unis /8’01mn
Un film de collage manipulé à la main de séquences trouvées en 35 mm se concentrant sur la représentation de la peur et de la vengeance. Manipulant notre peur de la mortalité, il suggère de décimer ce qui nous menace. La surface du matériau du film a été traitée de la même manière : éplucher, scalper, couper et brûler l’image.
Inspiré du style des westerns de Sergio Leone, ce mashup transforme une scène mythique de Pulp Fiction en lui donnant une toute autre ambiance, plus chorégraphique.
Dans plusieurs films de Scorsese, la réalité s’échappe et un regard dans le miroir pourrait être le dernier vestige de la raison ou l’indicateur le plus convaincant de sa perte. Le miroir est-il un reflet de la réalité ou une distorsion complète ?